(Synema est une variété d'araignée qui n'a en commun avec notre sujet que le nom... et aussi le fait que le Septième Art est une immense toile, peuplée de nœuds dramatiques et d'émotions qui révèlent parfois les larmes... ces étranges rosées du matin. Ce n'est pas le Web qui contredira tout cela !)
Chers lecteurs et chères lectrices de la Synema, en ce lieu vous attend une des dix parties de l'article Fils de Synema 4, consacré à une analyse du sixième long-métrage de Guillermo Del Toro, Le Labyrinthe de Pan (2006), à l'origine trop vaste pour tenir dans son intégralité sur une seule page, "dans le même paysage"...
Ici n'est donc que l'une des "contrées" dudit "comté" contenant le même conte discontinu...
Prenez-le bien en compte !
La Synema vous recommande de commencer votre lecture par le Chapitre 1, mais vous pouvez aussi défier les conventions en démarrant directement par le Chapitre 3 !
cet instant, des quatre fées Mhèrs, deux ne dormaient plus. Pour réveiller les dernières, ces créatures étant particulièrement sensibles à tout ce qui est voué à s’abréger, Guillermo avait tout intérêt à leur conter une histoire autour du thème de la désobéissance !
Cette fois, nous n’avons plus affaire à une finitude imposée à l’Humain, une interruption qu’il devrait accepter passivement, mais plutôt à une interruption volontaire, délibérée, décidée par lui. Il n’est plus question de courber l’échine (qu’elle soit du diable ou pas) mais de s’affirmer : l’interruption, arme du Temps, devient une arme de l’Humain aussi !
Et ce qui devait advenir advint : d'ambitieuses années plus tard, dans Le Labyrinthe de Pan, on retrouva bel et bien ce thème, autrefois imaginé pour l’épreuve du Passé…
Un des moteurs de l’intrigue est en effet la désobéissance !
C’est elle qui choisit les caps et les virages à suivre ! C’est elle qui amène inévitablement les personnages à leur destin (et au générique de fin du film) !
Au tout commencement, n’est-ce pas pour avoir désobéi à ses vrais parents, qui l’avaient mise en garde contre les dangers de la Surface, que la Princesse Moanna (qui n’est donc autre qu’Ofelia, jouée par Ivana Baquero) s’est trouvée perdue (ressent-on la dualité du film dans le choix de ces deux derniers mots ?), exilée de son Royaume ?
Lors de sa deuxième épreuve, n’est-ce pas non plus pour avoir désobéi aux fées-insectes, et choisi une autre porte que celle qu’elles lui indiquaient, qu’Ofelia a obtenu ce fameux poignard qui jouera un rôle fondamental dans sa troisième épreuve (comme si sa désobéissance était "prévue", "voulue", ou alors comme si c’était Ofelia qui "écrivait", déterminait sans le savoir, les défis qu’elle devrait relever) ?
Toujours dans la même scène, n’est-ce pas pour avoir désobéi au Faune et mangé à la table du "Diable Pâle", qu’Ofelia sera responsable de la mort de deux des fées et se retrouvera "abandonnée" par le premier ?
Enfin, à la fin des fins, n'est-ce pas pour avoir ultimement désobéi au Faune et refusé de sacrifier son petit frère que la Noble Princesse est rentrée chez elle ? C’est justement le Faune lui-même qui le confirmera : elle devait désobéir ! Telle était la solution de sa troisième épreuve.
La plupart de ces désobéissances portent mal leur nom : elles mériteraient qu’on les appelât "libérations" !
Comme si elles étaient la quintessence, l’accomplissement d’une identité jusque là ignorée ou refoulée. Comme si elles étaient indispensables à l’âme pour s’élever, et qu’avant elles, l’identité était incomplète, pas encore affirmée.
Ainsi, Mercedes a honte d’obéir au Capitaine Vidal et le ressent comme une trahison envers elle-même.
Tout comme le Docteur Ferreiro (avec qui elle aura quelques échanges à ce propos) qui, avant sa "désobéissance ultime", n’était presque plus qu’un pré-fantôme, une sorte de fantôme d’avant-naissance... Jusqu’à ce qu’il parvienne finalement à se révéler, à "exister" d’une des plus majestueuses vies qui soient le Temps d’un « Non » enfin sorti, enfin accepté (accepter un « non »… n'y aurait-il pas un tout petit peu de dualité dans cette expression ?), face aux ordres du Capitaine Vidal… face au Capitaine Vidal !
Ce n’est qu’après cette rébellion que le Docteur pourra partir en paix. Malheureusement, son insubordination lui coûtera sa vie "réelle", mais en aucun cas elle ne lui coûtera son intégrité... son identité !
On peut dire qu’il est enfin libéré de ces blessures incompréhensibles du monde des humains par sa désobéissance, de la même façon qu’il venait de "définitivement délivrer de ses souffrances" le résistant bègue, à la demande de ce dernier, torturé par l'horrible militaire. Alors que celui-ci lui avait expressément ordonné de le maintenir en vie. Une désobéissance pour deux libertés…
Et surtout, surtout, gardons bien en mémoire cette cinglante sentence par laquelle l’histoire du "Côté Réel du Terrier" se conclut ! Une condamnation au-delà de la mort lancée par Mercedes, le nouveau-né dans les bras, à l’encontre du Capitaine qui lui demandait d’entretenir son souvenir auprès de son fils :
« Non ! Il ne connaîtra pas même ton nom ! »
(il sera donc tué mais pas perpétué) !
Il aurait fallu le préciser plus tôt (la Synema a préféré désobéir à cette obligation), mais n’oublions pas que nous sommes sur fond de guerre civile, entre militaires et résistants ! Entre obéissants et désobéissants !
Alors, évidemment, le thème de la désobéissance est inévitablement accompagné de sa némésis : celui de l’obéissance ! Et quoi de mieux que la discipline à outrance d’une armée bornée aux ordres, pour l'illustrer ?
Allons plus loin : quoi de mieux qu’un officier obsédé par une montre à gousset fêlée, au mécanisme anormalement immortel, figé, arrêté, pointant toujours la même heure et le même passé ? Quoi de mieux qu’un capitaine hanté par l’honneur, par l’honneur du sang et habité par l’obéissance aveugle à un père décédé et précédent propriétaire de cette fameuse montre qui s’est cassée au moment même où il tombait sur le champ de bataille, le champ d’horreur ? Quoi de mieux qu’un fils orphelin, un enfant qui porte des fantômes sur son épaule, du haut de son auto-proclamée supériorité, du haut de sa soif de rigidité amidonnée, perdu dans une meurtrière quête de la pérennité de son espèce, de son sang, de son père ?
Qui de mieux que le Capitaine Vidal pour incarner le thème de l’obéissance ?
D’ailleurs, comment le découvre-t-on ? Quelle est la première chose que l’on voit de lui ? Qu’est-ce qui le présentera (et représentera) ? Qu’est-ce qui suffit à le caractériser ? À quoi est-il réduit, simplifié ? À la montre brisée de son défunt père, vue en gros plan, qu’il tient dans son gant de cuir noir ! Comme s’il se préparait déjà à sermonner sa nouvelle épouse et sa belle-fille pour leur retard (expression temporelle de la désobéissance).
Pour parfaire le portrait, les premiers échanges qu’il aura avec sa belle-fille Ofelia seront pour lui reprocher ses manières et lui donner des ordres (tout en happant brusquement sa main gauche qu'elle lui tendait : « on donne l'autre main ! »).
Au-delà de l’obéissance, c’est surtout l’obéissance aveugle qui est pointée du doigt. C’est exactement ce dont le Docteur Ferreiro accusera le Capitaine Vidal et c’est aussi ce que rappelle à répétition le Faune à Ofelia : « Vous devez faire ce que je vous dis pour venir à bout de vos épreuves, il est très important que vous obéissiez sans poser la moindre question… ».
Consigne qui s’avérera le piège du dernier test !
L’Ordre se trouve-t-il dans une certaine désobéissance ? Le Temps avance-t-il aussi grâce aux écarts de voies, aux détours improvisés, aux contre-choix et aux adaptations sans cesse réadaptées ? Nous y reviendrons…
Pour l’heure, si Guillermo est parvenu à réveiller les fées-Mèrhs, c’est pour avoir ajouté à son histoire le thème d’une des plus éphémères notions qui soient (et, paradoxalement, une des plus constantes aussi, mais là encore, nous en reparlerons) : le regard !
Le regard par lequel le film commence, dans lequel se trouve le film, dans lequel les personnages de cette histoire naissent, vivent et meurent : celui d’Ofelia ! Elle a la tête posée sur une dalle du labyrinthe tandis que son œil envahit l’image, aspire la caméra.
À nouveau, nous ne nous éloignons pas du Temps (comment le pourrions-nous, de toutes façons ? Il est partout) car, ici, le regard est "vu" en tant que "mémoire" : tel un témoignage redonnant vie à l’Histoire. "Voire" même, il serait tout bonnement la vie ! C’est lui qui donne naissance ou mort, c’est lui qui sauve ou condamne. Plus qu’un simple témoin, il est en quelque sorte un juge.
Et dans ce film, le juge n’est pas n’importe qui : le juge est la victime, la sacrifiée, l’Enfant !
Il n’est pas anodin que l’on entre littéralement dans l’œil d’Ofelia : toute l’histoire est imprégnée d’elle ! Et si elle n’apparaît pas dans toutes les scènes, on peut toutefois affirmer que ce conte est dans son point de vue ! D’une certaine manière, tout ce qu’il s’y passe la concerne, concerne le sort de l’Enfant.
Ce regard est sa mémoire : tout le film est un "flash-back" que l’on va chercher dans la pupille de son âme. Tout est déjà passé et on connaît déjà la sentence… C’est fini, il n’y a plus rien à faire… Ainsi le passé aura été cette absurdité sanglante.
Le regard donne donc vie à l’histoire, et tant qu’il n’est pas là, il ne se passe rien, il n’y a rien à raconter... C’est par lui que tout commence… C’est par lui que tout a commencé !
Souvenons-nous-en : si la Princesse du Monde Souterrain s’est perdue à la Surface, c’est pour avoir été aveuglée ! Ce même aveuglement lui endormira la mémoire !
Souvenons-nous-en aussi : le premier élément fantastique à se distinguer, une fois l’intrigue lancée, c’est l’apparition de cette première fée-insecte, déguisée en une étrange mante religieuse (religieuse ? Là aussi, nous y reviendrons), lovée dans la gorge d’un curieux visage de pierre. Un visage figé dans un hurlement sans voix (comme un appel inaudible ou une agonie muette).
À ce "totem", il manque un fragment : son œil droit. Cet œil, Ofelia le trouve non loin de là et le replace dans son orbite.
Le regard est reconstitué, réparé : la statue peut enfin parler, sa voix peut enfin résonner, le cri qui croupissait de sommeil dans ses entrailles peut enfin se faire entendre… sous forme de cette fée-insecte, libérée du silence…
Et notre histoire peut enfin commencer !
Le regard est le réveil (se réveiller, c'est ouvrir les yeux) ! Pour le meilleur… ou pour le pire : Ofelia aurait certainement préféré que l’Homme Pâle ne recouvrât point la vue, sans laquelle il est sans pouvoir (lesdits yeux gisaient d'ailleurs bien en évidence, sur une assiette qui leur sert de piédestal) !
Le regard est le pouvoir, la supériorité !
Le Capitaine Vidal, par exemple, comprend que le Docteur Ferreiro est venu en aide aux résistants lorsqu'il remarque, dans la trousse de soins de ce dernier, une ampoule d’antibiotiques exactement similaire à celle qu’il avait trouvée dans un ancien repaire de ces mêmes résistants.
Alors qu’il les compare, une dans chaque main, la mise en scène les fait se superposer à l’image sur chacun des yeux du Capitaine : ces deux ampoules sont devenues ses globes oculaires, grâce auxquels il "voit" la vérité et prend l’ascendant sur le Docteur démasqué.
À son tour, lui-même se retrouvera plus tard diminué, lorsque sa vision se troublera, son regard se mettant à tanguer et vaciller. Cela pour avoir bu le verre d’alcool qu’Ofelia aura drogué afin de lui échapper.
Son regard ayant capitulé, le Capitaine peine à garder le cap (il ne lui reste que le « itaine » du « croque-mitaine ») !
Une autre atteinte au pouvoir du regard est de le détourner (le pouvoir appartient donc à celui qui contrôle le regard) : les résistants l’ont compris et, afin d'éloigner le Capitaine du moulin pour en récupérer les vivres, ils ont dévié son attention en faisant exploser le tronçon de chemin de fer, de sorte que la fumée de la déflagration se voie de loin.
En lui "volant son regard", les résistants ont regagné le pouvoir sur le Capitaine Vidal.
À noter que le regard peut aussi dévoiler l'identité. Ainsi, quand le Capitaine semble dissimuler son regard prédateur derrière un masque de lunettes sombres, il ne fait que surligner son implacable noirceur, la véritable teinte de son âme. Par ailleurs, cette "superposition d'yeux" donne une impression de sournoiserie, de duplicité...
En quelque sorte, il y a "regard sous roche", car "un regard en cache un autre" !
Enfin, il serait intéressant de relever que la balle de revolver qui aura raison du Capitaine viendra précisément se lover sous son œil droit. Œil droit qui s'emplira de sang et de mort au moment où l'homme s'écroule : il perd la vue, il perd la vie !
À cet instant, le globe oculaire qui se teinte d'un rouge de ténèbres ressemble étrangement à ceux de l'Homme Pâle qui gisaient dans son assiette : baignés d'écarlate. Cela contribue à associer les deux personnages, comme si l'un était le fantôme de l'autre...
C'est ici que la Synema enclenche son alarme "extrapolation éventuelle" :
Souvenez-vous, le "réveil" de toute cette histoire s'est produit lorsqu'Ofelia a replacé un élément du visage d'une statue qui en était tombé : son œil... droit ! Ici aussi, le même œil ! On peut sans doute déceler, derrière cette ironique coïncidence, une mise en parallèle : rendre la vue au Bien condamnerait le Mal à la cécité !
Le regard donne vie, mais quand on l’égare on oublie et on meurt.
Pour chaque personnage, détourner le regard signera l’arrêt d’un destin plus ou moins fatal. Que ce soit le Capitaine Vidal, trop concentré à admirer ses instruments de torture, qui ne s’aperçoit pas que Mercedes s’est libérée de ses liens avec son couteau, ou bien cette même Mercedes qui a plusieurs fois détourné le regard du Capitaine, notamment lors de l'interrogatoire que ce dernier lui fait subir, où elle sera trahie par son regard fuyant... Suivra un échange de regards entre eux, scellant la sentence.
Elle lui dira d'ailleurs que c’est parce qu’elle était invisible, négligeable à ses yeux, qu’elle avait eu la possibilité d'ainsi l’approcher et de l’espionner.
Lorsque Mercedes s'enfuira, emmenant Ofelia avec elle, sous une pluie battante, elle ne se rendra pas compte à Temps que le Capitaine et ses soldats les avaient suivies. Cela précisément parce qu'ils étaient cachés par l'orage (pour une fois que c'est la pluie qui "couvre" ! A-t-on alors besoin d'être soi-même couvert en plus ?).
Quant au Docteur Ferreiro, il meurt pour avoir tourné le dos au Capitaine Vidal.
Le dernier geste qu’il fait avant de tomber est de retirer ses lunettes et d’appuyer ses doigts sur ses yeux (enlèverait-il ses "yeux mortels", pour que ceux de son esprit s’ouvrent plus grand ?).
Le Docteur mourra surtout sans regarder le Capitaine Vidal (il ne lui accorde même pas cet honneur ! Qui disparaît à ce moment là, du Docteur dont la mise en scène capte jusqu’au bout le regard, ou du Capitaine, fondu dans le flou pluvieux ?).
En passant, n’oublions pas de remarquer que, si le Docteur avance, et continue encore à avancer vers la caméra, vers nous, avec la mort dans le dos, le Capitaine reste figé, arrêté, en arrière, dans son passé dérisoire… Si ridicule et insignifiant passé qu’il n’est plus qu’une tache dans l’image, -bref qu’il n’est plus qu’un fantôme !
Enfin, le regard est aussi un don, un talent. Certaines choses sont plus difficiles à percevoir pour ceux dont les yeux ne sont raccordés qu’au cerveau mais pas à l’âme (« On ne voit bien qu'avec le coeur », écrit Antoine de Saint-Exupéry).
Certaines choses ne peuvent être découvertes qu’en des circonstances particulières, avec le recul.
En fait partie le Livre Magique qu’offre le Faune à Ofelia, lors de leur première rencontre, renfermant toutes les consignes et conseils à suivre pour les trois épreuves.
Il paraît vierge "à première vue" mais se dévoile dès que la jeune fille se retrouve seule, et à cette condition seulement !
Au "vu" de tout cela, peut-on passer à côté de la phrase par laquelle le film s’en va ?
Cette citation, défiant tous les passés et les présents, concerne l’héritage, nos empreintes et nos mémoires semés par delà le Monde et visibles « pour ceux qui savent où regarder » !
Voir serait donc un pouvoir… Mais aussi un devoir ! Celui du témoin qui ne doit pas obéir aux injustices.
Regarder serait déjà exister ! Regarder serait déjà s’affirmer et combattre ! Regarder serait déjà désobéir à la Mort !
C’est justement cela qui fait passer du rang d’éphémère -coup d’œil furtif ou observation désœuvrée-, au statut de vie éternelle ! Il est l’identité, il est la réponse de chacun, il est le courage de se rendre compte !
Revenons à notre noble héros Guillermo qui, venant d’achever sa quatrième histoire, vit enfin la dernière fée Mhèr sortir du sommeil en pendiculant, quoique jubjotant encore un petit peu.
« Bravo, talentueux aventurier ! clama le Sorcier du Passé. Tu sors vainqueur de ta première épreuve ! Le Temps est venu que je te décerne ta récompense ! ».
Il sortit de sa barbe-pellicule un cadenas en bois vermoulu, avant de reprendre d'une voix rauque et solennelle :
« Je t'offre donc le Cadenas du Passé qui te permettra de sceller ton triomphe ! Vois cette porte (il pointa du doigt une porte claire qui venait d’apparaître dans les ténèbres) : c’est elle qui te mènera au Deuxième Couloir de ton Labyrinthe, celui de la Fée du Présent qui veille sur ce qui reste toujours Présent ! Suis les fées Mhèrs qui te mèneront à elle. »
Quand Guillermo remarqua que le fameux tapis en pellicule avait disparu, le Sorcier ajouta :
« N’aie crainte : le tapellicule est toujours bien là ! Tu ne le vois pas car il n’existe pas encore, mais dès que tu avanceras vers ton destin, il se formera instantanément sous tes pieds ! Ah ! J’oubliais ! Prends ceci. »
Il lui remit une étincelante clef en diamant.
« Aussi solide que le Présent, cette clef a toujours été et sera toujours ! Tu en auras besoin pour ta deuxième épreuve ! À présent va ! »
Guillermo suivit donc les fées-Mhèrs jusqu’au second couloir du Labyrinthe...